De par son éducation, sa participation au mouvement de jeunesse Bnei Akiva, Joseph Wybran a eu à coeur, tout au long de sa vie de soutenir  Israël. Que ce soit au sein des Etudiants juifs de Belgique puis en tant que médecin,  à la tête du CCOJB comme du B’nai B’rith, il a contribué sans relâche à développer l’aide à Israël et à créer des liens entre la Belgique et l’Etat hébreu.

Durant cette année 1989,  si particulière, ses engagements font de lui une personnalité de premier plan. A ce titre, il est convié à participer à la Conférence du Premier ministre sur la Solidarité avec Israël, qui s’est tenue à Jérusalem, les 19 et 20 mars. A cette occasion il  rencontre les plus hautes autorités du pays.  Les participants sont accueillis tout d’abord par le Président Chaïm Herzog. Parmi les orateurs israéliens , les Vices-premiers ministres Itzhak Shamir et Shimon Perès, Itzhak Rabin, le Chef d’Etat major Dan Shomron, le Ministre des Affaires étrangères Moshé Arens. La conférence est organisée par l’Organisation Sioniste Mondiale, en présence de Simcha Dinitz, et de l’Agence Juive pour Israël. Cette conférence est un événement en soi, et pour Jo Wybran en particulier. 

Cet homme modéré, ouvert au dialogue avec les Palestiniens, en vue d’une résolution pacifique du conflit était sans nul doute un sioniste convaincu et engagé.

Aux yeux de son assassin et de son commanditaire, ce « sioniste radical » méritait la mort.